Sur le GR 21 De Quiberville à Veules-lesRoses #2

Deuxième étape de notre balade au fil du GR21. Après Dieppe - Quiberville-sur-Mer (lire ici), nous avons prolongé notre périple entre falaises et valleuses de la plage de Quiberville-sur-Mer à Manneville-es-Plains via Veules-les-Roses. 20 km au total. Et pour cela nous avons profité jeudi dernier d'une sortie du club "Dieppe rando Caux" , animé par Thierry (lire son blog ici).
Sac à dos sur le... dos, chaussures de randonnée... aux pieds, topo guide "La côte d'Albâtre, le pays de Caux" dans la poche, il est temps de s'arracher au spectacle des marins de retour de pêche sur leurs petits doris. En avant marche.

Sur les hauteurs de Quiberville plage (©Vochelet)

Vous l'avez sans doute remarqué, les randonnées débutent presque toujours par une montée. Celle-ci ne fait pas exception à la règle. A Quiberville, au niveau de

Sur le GR 21. De Dieppe à Quiberville-sur-Mer #1

Direction Dieppe et la superbe côte d'Albâtre pour une randonnée sur le GR 21. Une balade de 18 kilomètres entre la cité de Jehan Ango et la plage de galets de Quiberville-sur-Mer.

Le premier avantage d'une randonnée au départ de Dieppe réside dans l'utilisation des transports en commun. Au départ de Rouen (ou de Paris), il n'est pas compliqué de trouver un train qui dépose le randonneur avant 9 heures (voir les horaires)  devant le bassin des marins-pêcheurs, l'un des quatre ports de Dieppe (transmanche, commerce, pêche et voile).

Ajoutons que si vous arrivez la veille, vous n'aurez pas de mal à trouver une chambre (hôtels, chambres d'hôtes). Il est même possible de dormir à prix d'ami à l'auberge de jeunesse - domaine des Roches !

Avant de débuter cette balade avec un départ en direction du château-musée, je vous propose un petit crochet pour aller de l'autre côté, sur la falaise Est, jusqu'à la chapelle Notre-Dame de Bonsecours.

Dieppe ville maritime avec ses ports de pêche, de plaisance, de commerce et transmanche (©Vochelet)

Tout simplement parce que vous aller découvrir, juste après le pont Colbert (pont riveté façon Eiffel), le plus vieux quartier de Dieppe. Un quartier de pêcheurs avec les maisons collées les unes aux autres dans un entrelacs bien sympathique. Pour la petite histoire, ce quartier - à l'origine à l'extérieur de la cité - fut le seul à avoir échappé à

Balade à Cracovie

Inscrite au Patrimoine mondial culturel et naturel de l’Unesco,  Cracovie est tour à tour la « la capitale des rois », la « Florence du Nord »,  la « capitale intellectuelle de la Pologne »...

La musique est omniprésente dans les rues de Cracovie (©Vochelet)

« Les motivations des touristes sont très diverses », explique Sandra, une guide rencontrée au pied du château de Wavel, au cœur de la cité. « Nous bénéficions à Cracovie

Normandie. Le retour vers Cherbourg sur le GR 223 #5

Un parcours génial. L'étape entre Biville et Auderville sur le GR 223 constitue un temps fort de notre balade dans le Cotentin. Le passage par le Nez de Jobourg y est sans doute pour quelque chose. Avant de goûter un repos mérité dans la chambre d'hôte de Delphine Lecouvrey-Bollin (67 rue principale - encore une excellente adresse), nous avons poussé jusqu'à la pointe de Goury.

Le phare de Goury posé à 800 mètres au large du camp de La Hague signale le raz Blanchard aux navigateurs. Il s'agit d'un courant très violent qui, dans le passé, à surpris plus d'un capitaine. Ce n'est pas un hasard si le passage entre le cap et Aurigny s'appelle le passage de la Déroute (©Vochelet)

Et ensuite, nous avons testé l'un...

Normandie. De Biville à Auderville sur le GR223 #4

Si cela peut vous rassurer, nous étions à 17 h 15 pétantes au rendez-vous. J'évoque ici l'ouverture du bar-épicerie de Biville (lire notre arrivée au gite d'étape de Biville). Là encore, nous ne pouvons que vous conseiller ce gite d'étape "Centre d'accueil Thomas Hélye" : l'endroit est immense et l'accueil particulièrement chaleureux. Parmi les "équipements", nous avions une jolie petite chapelle.
Dans un registre moins spirituel, la cuisine mise à disposition permet d'entreprendre toutes les innovations culinaires. Pierre,  chef-cuisinier du soir effectua une démonstration de haut vol sur une base, très roborative, de "pasta carbonara".

La cuisine du gite d'étape Thomas Hélye de Biville permet, avec le matériel à disposition, toutes les créations culinaires. Y compris les "pasta carbonara" à la mode de Pierre. Un must (© Vochelet)

L'étape du jour méritait de prendre des forces : Biville - Audeverville via le célèbre Nez de Jobourg (24 km). Le ton de la journée est donné dès

Normandie. De Flamanville à Biville sur le GR 223 #3

La nuit fut excellente ! Je parle de la nuit passée au gite d'étape de Flamanville, terme de notre première étape. Ce gite, géré par la commune, est installé dans l'une des ailes du château. La vie de châtelain...

Le randonneur sait également prendre la pose... En fait, la star c'est l'hébergement, ce château de Flamanville situé à quelques dizaines de mètres du GR223 (© Vochelet)

Non seulement le site est parfaitement équipé (chambre de deux lits, cuisine immense, cheminée monumentale) mais en outre nous étions seuls dans l'endroit. Calme, luxe et repos bien mérité. A 16 € la nuit, cela constitue une très bonne adresse. Pour réserver

Normandie. De Carteret à Flamanville sur le GR 223 #2

Le soleil n'éclaire pas encore la plage de Carteret et le fameux GR 223, le "sentier des douaniers". Par contre le vent froid nous rappelle que nous ne sommes qu'en avril. C'est parti pour notre première journée de randonnée en direction de Flamanville. 26 km au programme. Carte IGN "Les Pieux Barneville-Carteret 1211OT".
Le GR223, balisé rouge et blanc, passe à quelques mètres en contrebas de la chambre d'hôte dans laquelle nous avons passé la nuit. C'est parti pour le premier cap de notre randonnée : le cap de Carteret. Un excellent réveil musculaire, le sentier est étroit, en surplomb de la plage. Et déjà des spectatrices, curieuses, nous observent. En fait, il s'agit d'un troupeau de chèvres, les seules capables d'entretenir la végétation sur une pente à 60°. Le temps d'apprécier les vestiges d'un ancien corps de garde puis d'une église nous filons sur de larges chemins sablonneux au milieu d'une réserve naturelle.

En passant d'un pâturage à l'autre par ces passages spécifiquement destinés aux randonneurs. On notera le balisage du GR, très présent sur tout le parcours. Pierre, le premier de cordée, se lance dans l'arène ( ©Vochelet)

Pas grand monde sur le chemin. Quelques vaches, ici où là. Nous ne sommes pas dans le Val de Saire, mais de ce côté du Cotentin, les cultures maraichères sont nombreuses. Et manifestement, avril constitue la bonne époque pour le poireau !
Si par négligence, vous partez sans ravito, il est possible de faire "le plein" à

Normandie. Au départ de Carteret sur le GR 223 #1

Envie d'un grand bol d'air en Normandie ? Cap sur la péninsule du Cotentin pour une randonnée de quatre jours entre Barneville-Carteret et Cherbourg.

Point de départ de notre randonnée sur le GR 223 : Carteret et sa plage (© Vochelet)

Pourquoi ce parcours ? Tout simplement parce qu'il propose, malgré l'omniprésence de la mer, une superbe diversité de parcours avec notamment le somptueux passage le long de la falaise du Nez de Jobourg. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
Quatre étapes figurent au menu de notre périple : Carteret - Flamanville (26 km); Flamanville - Biville (16 km); Biville - Auderville (24 km); Auderville - Querqueville/Cherbourg (30 km).

Sur la première partie de notre périple lors de l'étape entre Carteret et Flamanville (©Vochelet)

En fait la première étape d'une randonnée de plusieurs jours consiste à rallier le départ en laissant le véhicule à l'arrivée. En ce qui nous concerne, nous avons laissé notre véhicule à

GR 223 en Normandie : l'affaire est dans le sac

Voilà, le départ se précise pour quatre-cinq jours de randonnée sur le sentier des douaniers, le GR 223 en Normandie. Une superbe balade le long du littoral entre Barneville-Carteret et Cherbourg qui nécessite un minimum de préparation. Quelques cartes IGN au 1/25 000e  :  Les Pieux 1211 OT et Cherbourg-Octeville 1210 OT; quelques adresses de gites d'étape : Château de Flamanville et centre Thomas Helye de Biville et surtout, un sac à dos complet sans être trop lourd.

Verdict sur la balance : 10,3 kg avec saucisson et pâté de sanglier, camping-gaz et popote embarqués ! Pas mal, non ? Reste à savoir quels éléments indispensables j'ai oublié. Verdict à partir de mardi matin.

Le bâton de randonnée : ringard ou indispensable ?

A quelques jours de ma première véritable randonnée de l'année, cinq jours sur le sentier des douaniers dans le Cotentin (Manche GR 223), une question me taraude : bâtons de marche ou pas ?
Il s'agit là d'une véritable interrogation car le bon sens populaire ne manque pas d'arguments et de dictons : "Celui qui marche sans bâton, marche sans raison".
De là à penser que tous les dictons méritent d'être suivis aveuglément il y a tout de même un pas de géant. Puisqu'on parle de bâton, j'ai déniché celui-ci : "A bon ou mauvais cheval il faut l'éperon, à mauvaise femme, il faut un bon bâton". Et pan !

Revenons à la randonnée, l'un de mes amis, qui ne manque pas d'estomac, me signifiait récemment qu'au lieu d'emporter des bâtons de randonnée, je ferais mieux de faire provision de "bâtons de berger" ! Me demande si Justin Bridou n'est pas son maître à penser.
Bref pour faire plus sérieux, je me suis documenté notamment sur le site de "randonner malin". Où il apparait que marcher avec des bâtons atténue chocs et micro-traumatismes à chaque pas. Donc, nonobstant le look "pépère", je pars avec bâtons...

Jamais sans ma flasque !

Nous sommes tous d'accord pour expliquer qu'une randonnée de plusieurs jours se prépare avec sérieux. Le parcours s'organise avec cartes et topo-guides; le confort se négocie avec pulls, coupe-vent et (parfois en Normandie) lunettes de soleil. Dans cet article, je vous ai même parlé de ma tente. J'ajouterai un autre volet important à prendre en compte : l'art de (bien) vivre. Et pour cela, je vous présente ma botte secrète, ma botte de Nevers à moi (référence uniquement compréhensible par les amateurs de films de cape et d'épée) : il s'agit de ma flasque.

Jamais sans ma flasque, tel est le mot d'ordre de toute randonnée digne de ce nom.
Glissée, toujours avec malice, dans une poche du blouson ou du sac à dos, elle accompagne et réconforte le randonneur. En fait, c'est surtout son contenu qui agit telle une médecine naturelle ou un remède de grand-mère (en fait de grand-père).
Vous l'avez compris, je ne pars pas sans cette (toute petite) flasque nonobstant le courroux des moralisateurs et autre buveurs d'eau plate.
Le véritable débat avant le départ concerne le contenu de la flasque. De nombreuses théories s'affrontent : whisky, rhum ou calvados ? J'ai tranché, ce sera whisky. Mais cela ne simplifie pas totalement le débat : blended ou single-malt, tourbé ou pas ? Vous le voyez bien, partir en randonnée se résume parfois à un sacré casse-tête. Puisqu'il fallait prendre une décision : ce sera Oban, single malt des west highland en Ecosse.
Il me reste encore un problème à résoudre : celui du réapprovisionnement, chemin faisant. Là encore, je vous raconterai.

Avec une tente poids plume

Partir en randonnée, l'idée me trotte dans la tête depuis un moment. Elle a tellement trotté que c'est décidé, dans quelques jours, je pars goûter au "Sentier des douaniers" sur le GR 223 dans le Cotentin (Manche).
Avant de prendre un grand bol d'air, j'ai surtout sillonné les allées des magasins de sports et de matériels de randonnée à la recherche du matos idéal.
Aujourd'hui, je vais vous parler de ma tente. Tout à fait...

Vraiment d'un format mini cette tente Camp. D'un poids d'un peu plus de 900 grammes, elle se glisse sans problème dans le sac à dos. (© BV)

Vous avez remarqué son format ? Vraiment mini. Parce que si je dois la glisser dans le sac à dos et la trimballer des kilomètres durant, il me semble essentiel de veiller à son poids. Donc, après des heures d'hésitation et la visite de nombreux blogs de randonneurs - voyageurs (comme celui de François qui me semble très complet et pointu sur le matériel) j'ai opté pour la Camp 1SL.

Premier test de montage de ma tente Camp dans mon jardin. Pour l'instant, tout va bien. Il est vrai qu'il y a peu de risque d'erreur (© BV)

Je l'ai commandé par correspondance sur le site de Fenril (un spécialiste du matériel pour les chiens actifs !) Elle pèse moins d'un kilo. Bon, revenons au montage. Quelques piquets, deux arceaux et une structure en double toit (pour éviter la condensation la nuit).... En moins de dix minutes, ma tente ressemblait à quelque chose de cohérent.

Maintenant avec le double toit, voilà ce que cela donne. Le plus compliqué consiste essentiellement à se glisser dans la tente ! Non je blague. Cela étant, je ne suis pas sûr qu'un grand (gros ?) gabarit (plus de 1,80 m) puisse se sentir à l'aise à l'intérieur.

La prochaine étape consistera à passer une première nuit à l'intérieur. Rassurez-vous, je vous raconterai mes sensations.