Je vous emmène prendre l'air.
Au programme : balade en kayak et randonnées pédestres sur les plus beaux GR.

dimanche 30 mars 2014

Jamais sans ma flasque !

Nous sommes tous d'accord pour expliquer qu'une randonnée de plusieurs jours se prépare avec sérieux. Le parcours s'organise avec cartes et topo-guides; le confort se négocie avec pulls, coupe-vent et (parfois en Normandie) lunettes de soleil. Dans cet article, je vous ai même parlé de ma tente. J'ajouterai un autre volet important à prendre en compte : l'art de (bien) vivre. Et pour cela, je vous présente ma botte secrète, ma botte de Nevers à moi (référence uniquement compréhensible par les amateurs de films de cape et d'épée) : il s'agit de ma flasque.

Jamais sans ma flasque, tel est le mot d'ordre de toute randonnée digne de ce nom.
Glissée, toujours avec malice, dans une poche du blouson ou du sac à dos, elle accompagne et réconforte le randonneur. En fait, c'est surtout son contenu qui agit telle une médecine naturelle ou un remède de grand-mère (en fait de grand-père).
Vous l'avez compris, je ne pars pas sans cette (toute petite) flasque nonobstant le courroux des moralisateurs et autre buveurs d'eau plate.
Le véritable débat avant le départ concerne le contenu de la flasque. De nombreuses théories s'affrontent : whisky, rhum ou calvados ? J'ai tranché, ce sera whisky. Mais cela ne simplifie pas totalement le débat : blended ou single-malt, tourbé ou pas ? Vous le voyez bien, partir en randonnée se résume parfois à un sacré casse-tête. Puisqu'il fallait prendre une décision : ce sera Oban, single malt des west highland en Ecosse.
Il me reste encore un problème à résoudre : celui du réapprovisionnement, chemin faisant. Là encore, je vous raconterai.

vendredi 28 mars 2014

Avec une tente poids plume

Partir en randonnée, l'idée me trotte dans la tête depuis un moment. Elle a tellement trotté que c'est décidé, dans quelques jours, je pars goûter au "Sentier des douaniers" sur le GR 223 dans le Cotentin (Manche).
Avant de prendre un grand bol d'air, j'ai surtout sillonné les allées des magasins de sports et de matériels de randonnée à la recherche du matos idéal.
Aujourd'hui, je vais vous parler de ma tente. Tout à fait...

Vraiment d'un format mini cette tente Camp. D'un poids d'un peu plus de 900 grammes, elle se glisse sans problème dans le sac à dos. (© BV)
Vous avez remarqué son format ? Vraiment mini. Parce que si je dois la glisser dans le sac à dos et la trimballer des kilomètres durant, il me semble essentiel de veiller à son poids. Donc, après des heures d'hésitation et la visite de nombreux blogs de randonneurs - voyageurs (comme celui de François qui me semble très complet et pointu sur le matériel) j'ai opté pour la Camp 1SL.

Premier test de montage de ma tente Camp dans mon jardin. Pour l'instant, tout va bien. Il est vrai qu'il y a peu de risque d'erreur (© BV)
Je l'ai commandé par correspondance sur le site de Fenril (un spécialiste du matériel pour les chiens actifs !) Elle pèse moins d'un kilo. Bon, revenons au montage. Quelques piquets, deux arceaux et une structure en double toit (pour éviter la condensation la nuit).... En moins de dix minutes, ma tente ressemblait à quelque chose de cohérent.


Maintenant avec le double toit, voilà ce que cela donne. Le plus compliqué consiste essentiellement à se glisser dans la tente ! Non je blague. Cela étant, je ne suis pas sûr qu'un grand (gros ?) gabarit (plus de 1,80 m) puisse se sentir à l'aise à l'intérieur.


La prochaine étape consistera à passer une première nuit à l'intérieur. Rassurez-vous, je vous raconterai mes sensations.