Le GR223, balisé rouge et blanc, passe à quelques mètres en contrebas de la chambre d'hôte dans laquelle nous avons passé la nuit. C'est parti pour le premier cap de notre randonnée : le cap de Carteret. Un excellent réveil musculaire, le sentier est étroit, en surplomb de la plage. Et déjà des spectatrices, curieuses, nous observent. En fait, il s'agit d'un troupeau de chèvres, les seules capables d'entretenir la végétation sur une pente à 60°. Le temps d'apprécier les vestiges d'un ancien corps de garde puis d'une église nous filons sur de larges chemins sablonneux au milieu d'une réserve naturelle.
Pas grand monde sur le chemin. Quelques vaches, ici où là. Nous ne sommes pas dans le Val de Saire, mais de ce côté du Cotentin, les cultures maraichères sont nombreuses. Et manifestement, avril constitue la bonne époque pour le poireau !
Si par négligence, vous partez sans ravito, il est possible de faire "le plein" à
Surtainville en fin de matinée. Nous optons pour l'épicerie située à proximité de l'église. Bon choix. Deux petites tables dans l'arrière boutique permettent de prendre un verre sur place. Plus loin, dans le village, nous passons devant un snack-bar "L'Amarre"... qui ouvre probablement durant les week-ends et pendant l'été. Nous ferons la pause déjeuner au pied du cap Rozel, sur les énormes rochers qui protègent la plage. Menu de luxe : saucisson, pâté et banane ! Il est vrai que nous sommes nuls en diététique.
Autant vous le dire la montée du cap Rozel par la plage est non seulement difficile avec n sac à dos de 10 kg mais elle est également interdite. Donc, nous ne vous dirons pas que nous l'avons empruntée. Par contre, nous n'avons pas testé le chemin alternatif qui part sur la droite, une dizaine de mètres avant la plage. Au sommet, la vue est somptueuse. La descente se révèle nettement plus douce que la montée.
C'est toujours impressionnant un randonneur en pleine action ! ( ©Vochelet ) |
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Au sommet du cap Rozel, cette "Maris Stella" (étoile de la mer) qui protège les marins et sans aucun doute les randonneurs ( © Vochelet) |
Le nom de Flamanville évoque irrésistiblement la centrale nucléaire (un site de 120 ha dont la moitié gagnée sur la mer. Production 2012 : 17 milliards de kilowattheures). On ne là découvre qu'en arrivant, toujours sur le GR, au niveau du sémaphore qui fait également gite d'étape. Mais nous avons opté pour un autre gite d'étape (nuit à 16 euros) : le château de Flamanville.
Magnifique, n'est ce pas ce château, gite étape de Flamanville ( © Vochelet) |
Et je crois que nous avons fait le bon choix. On en reparle après une nuit de sommeil ?
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